19.08.2011

Quand le tramway passait par Marsannay-la-Côte

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C’est en relisant le n° 18 des Cahiers de Vergy de Guy Louis, prêtés par Jean-François Bazin, que l'on s'aperçoit que nos aïeux, vers 1891, imaginèrent la construction d'un réseau ferré reliant Dijon à Beaune, destiné à redonner vie à leur région.

Beim Lesen der Nr. 18, eines der Hefte von Vergy de Guy Louis, ausgeliehen von Jean-François Bazin, stellte man fest, dass unsere Vorfahren um 1891 sich mit dem Bau eines Schienennetzes befassten, welches Dijon mit Beaune verbinden sollte, um so die Region zu beleben.

Il faudra ­attendre 1908 pour voir circuler le tramway électrique entre Dijon et Gevrey-Chambertin. Partant du kilomètre 0 de la gare du boulevard Sévigné, il empruntait les rues de l'Arquebuse, de l'Hôpital et la route de Beaune jusqu'à sa bifurcation vers la route des Grands-Crus.

Sie mussten sich aber bis 1908 gedulden, um die elektrische Straßenbahn zwischen Dijon und Gevrey-Chambertin fahren zu sehen. Sie fuhr los bei Kilometer O des Bahnhofes des Boulevard Sévigne, durchfuhr die Rue de l'Arquebuse, die Rue de l'Hôpital und die Route de Beaune bis zur Abzweigung Richtung Route des Grands-Crus.

C'est en passant à travers champs et jardins que le tram atteignait Marsannay-la-Côte. Arrivé au “Guidon”, actuellement l'Arche aux oiseaux, il empruntait la rue des Champforey pour rejoindre l'actuelle rue de la Maladière, alors appelée rue des Vignes, puis la rue du Château où l'on peut voir l'ancienne gare au n° 41.

Sie durchfuhr Felder und Gärten bevor sie Marsannay-la-Côte erreichte. Angekommen in "Guido"” - heute l'Arche aux oiseaux" - fuhr sie durch die Rue du Château, wo man den ehemaligen Bahnhof sehen kann.

Le convoi allait ainsi vers Couchey, Fixin, Brochon et Gevrey-Chambertin. Cette ligne a connu un grand succès et les Dijonnais n'hésitaient pas à la prendre le dimanche en emportant le pique-nique pour aller passer une journée au grand air. « Je me souviens, alors âgé de 10 ans, raconte Michel Amalric, avoir voyagé assis sur le marchepieds des baladeuses, cramponné à la chaîne qui barrait la montée vers les sièges passagers.

Der Zug fuhr weiter nach Couchey, Fixin, Brochon und Gevrey-Chambertin. Diese Linie war sehr berühmt und ein großer Erfolg. Die Dijonnais (Einwohner von Dijon) zögerten nicht, sie am Sonntag zu nutzen, um mit ihr zum Picknick ins Grüne zu fahren. Ich erinnere mich, ich war 10 Jahre alt, erzählt Michel Amalric, dass ich ein Mal auf dem Trittbrett des Wagens - festgeklammert an die Kette, die den Zugang zu den Sitzplätzen absperrte, mitgefahren bin.

» Il faudra attendre 1921 pour que le chemin de fer atteigne Chambœuf, Semezanges, Ternant, L'Étang-Vergy, Messanges... et Beaune. Communément appelé le “tacot”, il était à vapeur et emmenait les voyageurs jusqu'à Dijon. Pour faire passer cette ligne, on n'hésita pas à faire d'importants travaux (comme l'unique tunnel de la combe Grisard). Son fonctionnement sera de courte durée : en 1933, le train s'arrête. Seule la liaison Dijon-Gevrey sera maintenue. La dernière motrice regagna le dépôt le 23 mai 1953.

Bis 1921 musste man warten, dass die Eisenbahn Chambœuf, Semezanges, Ternant, L'Étang-Vergy, Messanges... und Beaune erreichte. Umgangssprachlich nannte man sie tacot (Karre, Klapperkasten, fahrbarer Untersatz). Es war eine Dampfeisenbahn, die die Reisenden bis nach Dijon brachte. Um diese Linie zu realisieren, nahm man erhebliche Arbeiten auf sich (wie den Bau des Tunnels Combe Grisard). Ihr Betrieb war nur von kurzer Dauer; er wurde 1933 eingestellt. Nur die Verbinung zwischen Dijon und Gevrey wurde aufrechterhalten. Der letzte Triebwagen fuhr am 23. Mai 1953 ins Depot zurück.

http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2011/08/18/quand-le-tramway-passait-par-marsannay-la-cote

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