17.09.2008

MLLE. FRL. GEORGETTE

Ich glaube, es war der 07.07.69 als wir mit unseren französischen Freunden und unserem Lehrer Herrn Jäger im Zug nach Frankreich fuhren. Alles war sehr aufregend und spannend. Es war das erste Mal, dass ich ohne meine Eltern Deutschland verließ.
C'était (je pense) le 07/07/69. Les amis francais, notre professeur M. Jäger et nous nous sommes allé ensemble par train vers la France. Tout c'était éxitant, captivant, palpitant. Le première fois j'ai quitté l'Allemagne sans mes parents.

Ich fühlte mich frei wie ein Vogel, hatte aber auch ein wenig Angst. Meinen Austauschpartner Philippe kannte ich. Er hatte in den letzten 2 Wochen mein Zimmer inne, während ich bei Großmutter schlief. Philippe war sympatisch, lustig, witzig, ein richtiger Lausbub. Wir haben uns sehr gur verstanden.
Je m'est senti libre comme un oiseau et en même temps j'ai eu un petit peur. Mon copain Philippe je lui connais. Il a occupé ma chambre les deux semaines passés; j'ai dormi dans la chambre de ma mamie. Philippe était sympa, drôle, rigolo, un voyou, un vrai gamin. Toujours nous deux sommes été d'accord.

Meiner Mutter aber machte Philippe Kummer; er verweigerte jedes Essen, außer Erdbeerkuchen - ÄRDBÄÄRKUCHÄÄN. Diesen aß er morgens, mittags, nachmittags und abends. Nichts anderes. Dieser Kuchen war nach seinem Geschmack.
Pas ma mère. Elle a eu beaucoup de chagrin. Philippe a refusé tous les repas. Les deux semaines qu'il a passé chez nous il n'a que mangé Erdbeerkuchen - ÄRDBÄÄRKUCHÄÄN. Il l'a mangé le matin, le midi, l'après-midi et le soir. Rien d'autre! Ce gateaux était à son gôut.

Während der Zugfahrt fragte ich mich, was mich wohl erwarten würde. Wie würde mich Philipps Familie aufnehmen? Ist Herr Charlopin wirklich ein Farbiger wie die Freunde aus Gevrey erzählt hatten? Sind Philipps Schwestern nett?
Au train vers la France je m'ai démandé: "Qu'est-ce que c'est-ce que m'attend?" Comment la famille de Philippe m'accueillera? M. Charlopin est-il vraiment un homme de couleur? C'est ce que les amis gibriacois m'ont dit! Ses soeurs sont-ils gentilles?

Wir erreichten Dijon im stömenden Regen. Trostlos. Die Eltern holten uns mit den Autos ab. Wegen des starken Regens konnte man nichts von der Landschaft sehen.
Nous avons gagné Dijon. Il a plu sans arrête. Déséspérant. Les parents sont venus nous chercher en voiture. On ne pouvait pas voir qch du paysage. La pluie était trop fort.´

In Gevrey begrüßte uns der Bürgermeister. Er rief jeden einzelnen namentlich auf. Welch ein Gelächter als er Fräulein Georgette aufrief. Fräulein Georgette war Josephs Partner Georg. Damals war Georg ein schmachtiger Junge, der die Haare - gemäß der Mode - lang wie die Beatles trug. Nach dieser Begrüßung nannte ihn jeder GEORGETTE.
A Gevrey le maire a souhaité le bienvenu à nous. Il a appellé chaqun entre nous par son nom. Quels éclats de rire ! ! ! M. le maire l'appelait mademoiselle Georgette. Mademoiselle Georgette c'est Georg LE COPAIN de Joseph. A l'époque George était frêle et sa coiffure était dernier cri; des cheveux longues comme les Beatles. Après ce bienvenu drôle tout le monde lui appellait GEORGETTE.

Nach Georgs Geschlechtsumwandlung begaben wir uns zu unseren Familien. Meine Familie Charlopin war sehr freundlich und warmherzig. Ich fühlte mich wie zu Hause. Für zwei Wochen waren Herr und Frau Charlopin meine Eltern. Ich war eines ihrer Kinder. Dafür sage ich nach nunmehr 39 Jahren nochmals "Herlichen Dank". Ich werde Sie nie vergessen.
Suite le changement de sexe de Georg nous sommes allé chez notre "familles". Quelle bonheur ! Ma famille Charlopin était tres gentille et chalereuse. Je m'est senti comme chez moi. Monsier et Madame Charlopin sont été mes parents pour deux semaines. J'étais un de leur enfants. Après 39 ans encore une fois je vous remercie cordialement. Merci Madame et Monsieur Charlopin. Vous êtes dans mon coeur pour toujours.

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